« Il nous faut choisir à présent la fermeté et l’affirmation. »

« L’émission politique » de France 2 : médiocrité et manipulation

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S’il y avait une personne qui se sentait responsable de la qualité des émissions politiques de France Télévision, il serait temps qu’elle justifie son salaire. « L’émission politique » devrait être revue de fond en comble et ses animateurs remplacés pour cause de malhonnêteté intellectuelle grossière.
Entre le festival d’islamistes décomplexés que l’on fait passer pour représentatifs des Français de confession musulmane, les sympathisants du Parti des indigènes et les soutiens du camp décolonial (camp raciste interdit aux blancs) présentés comme des militants anti-racistes ou des pédagogues et le « people » psychologiquement fragile érigé en vox du populi, ce n’est plus un panel d’invités qu’ils sélectionnent, mais une galerie de grotesques qu’ils exposent et une idéologie qu’ils servent. La récurrence dans le choix d’invités douteux accréditant l’idée que l’on est davantage confronté à une volonté de manipulation et à des actes militants qu’à la défaillance d’un journaliste médiocre qui bâclerait son travail.
Les responsables de « l’émission politique » nous ont servi hier soir un brouet infâme qui restera dans les annales du ridicule.
La séquence Angot, où l’écrivaine agite sous l’œil de la caméra un bracelet qu’on lui aurait offert il y a 10 ans pour la corrompre (ce qu’elle aurait refusé avec hauteur tout en gardant et en portant ledit bracelet) est un must du degré d’ineptie et de vacuité que la télé peut atteindre. Il ne restait plus à Fillon qu’à noter qu’elle n’avait pas rendu le bracelet quand lui avait rendu les costumes et s’étonner que 10 ans après elle le porte encore et le ridicule avait déjà changé de camp. Elle venait manifestement « se le faire », elle a manqué sa cible et son intervention finit de façon pathétique. Elle sert même la cause de celui qu’elle veut humilier et finit par être la seule cible que sa propre violence réussit à atteindre.
Mais si la séquence a été mal gérée et est dérangeante à cause de la maladresse que commet Christine Angot avec son bracelet puis à cause de son agressivité et de son impossibilité de sortir de l’invective pour accepter l’échange, au moins le spectateur n’est-il pas manipulé. Ce qui est loin d’être le cas dans la séquence avec Mme Laurence de Cock.

Laurence de Cock est présentée comme enseignante en histoire. Et ancienne proche du Front de gauche. Mais ce qui n’est pas dit par le journaliste qui la présente, c’est qu’elle est très proche du parti des indigènes de la République, soutien le camp decolonial raciste interdit aux blancs, signe des tribunes où l’appel à la mobilisation face aux violences policières n’est qu’un prétexte à mettre en accusation une société et un pays que l’idéologie indigéniste vomit.

On est là clairement chez cette gauche islamisto-complaisante, raciste et communautariste qui n’a rien à envier aux pires idéologues de l’extrême-droite. Mais bien sûr, cela ne sera jamais dit. Pourtant moins de 10 mn de recherche sur internet vous montre très vite à qui on a affaire.
Le problème c’est que France 2 est coutumière du fait : on a eu droit à la militante indigéniste en face d’Alain Finkielkraut, à l’islamiste voilée en face de Valls, voilà le retour des Indigènes de la République en face de Fillon. Et il faudrait accepter que ces radicalisés soient présentés comme nous représentant ? Il faudrait accepter que des militants racistes, anti-républicains, prônant la haine de notre pays soient présentés comme des citoyens lambdas ? 

Non seulement la malhonnêteté de la chaîne est patente mais la récurrence de ces choix interroge. Il y a là clairement faute professionnelle. Accepterait-on qu’un militant du FN interpelle un candidat sans que le journaliste qui l’invite fasse référence à son engagement extrémiste ? Qu’une égérie de Civitas soit invitée sans qu’il soit fait mention de cette proximité ? Cela susciterait le scandale et on hurlerait à raison à la manipulation.

De ce fait, il apparaît de plus en plus probable que la récurrence de ces fautes professionnelles est liée à un choix conscient : s’asseoir sur la déontologie professionnelle pour servir son idéologie personnelle. Ce qui est moins compréhensible, ce sont que de telles dérives ne sont pas sanctionnées. Y a t’il encore un rédacteur en chef dans cette émission ? Une présidente à la tête de France Télévision ? Une volonté d’action au sein du CSA ?  La chaîne est largement comptable des fausses informations qu’elle transmet, qui permettent de faire passer un discours idéologiquement orienté pour une expression spontanée.

Que ce manque de rigueur et de professionnalisme vienne du service public est d’autant plus atterrant que l’on est en droit d’attendre d’une institution la garantie d’un travail de qualité en matière d’information. Or dans la plus totale impunité, les équipes de « L’émission politique » trompent les spectateurs sur le pedigree de certains invités et jamais ne s’excusent ni ne s’amendent.
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Pour juger sur pièce,  un texte signé par Laurence de Cock sur le site des indigenes

Et en photo, un de ses tweets les plus explicites