Pourquoi l’université est une cible privilégiée des islamistes et de leurs faux-nez, les Indigènes de la république ?
Si l’Université est aussi massivement investie, c’est pour la même raison que Tariq Ramadan, qui n’est pas universitaire, se présente comme professeur à Oxford : le titre universitaire notabilise, renforce et donne autorité autant à l’homme qu’à l’idéologie. C’est une arme de légitimation massive.
C’est ainsi que pour crédibiliser leur idéologie, la hisser à la hauteur d’un savoir et lui donner les apparences de la science, les islamistes tentent de noyauter le monde universitaire.
Deux chemins sont en général privilégiés pour favoriser cet entrisme : soit via les chaires discriminations et diversités comme à Lyon, soit par le biais des études décolonisées. Le but est à la fois de former une élite et de la faire reconnaitre mais aussi d’investir certains champs de la recherche pour la détourner de son objet et en faire un espace d’endoctrinement.
On a donc eu droit au colloque islamiste de Lyon II où la parole militante était présentée comme une parole scientifique dans une confusion des genres sans pareille ; à Tariq Ramadan, président d’un jury de thèse à l’Université de Strasbourg ; à Sciences-po Aix qui valide une thèse de Nabil Ennasri sur Al Qaradawi, maître à penser des frères musulmans et grand lanceur de fatwa appellant et justifiant le jihad, le tout grâce à un universitaire engagé aux côtés des frères musulmans, jusqu’en participant au « jihad des tribunaux » en tant que témoin de l’UOIF ; et maintenant en bouquet final l’Université de Limoges met en « Une » une conférence débat avec Houria Bouteldja, authentique raciste, rejetant le métissage et pourfendeuse d’un racisme d’Etat fantasmé.
A la fin de l’article, un florilège de citation de cette personne vous démontrera qu’inviter Houria Bouteldja à l’université pour une conférence afin de présenter son livre est aussi indigne que si le Président de l’Université de Limoges avait proposé à Jean-Marie-Le Pen et à Faurisson une conférence sur les chambres à gaz. Enfin le thème même de la thèse de Nabil Ennasri est d’introduire dans le champs universitaire, comme penseur à part entière, un prédicateur fanatique.
A la multiplication de cas douteux où la parole militante (qui n’est pas illégitime mais doit être remise à sa juste place) est présentée comme une démarche scientifique au sein même de l’Université, les facilitateurs de cet entrisme, qui ont souvent de hauts postes de responsabilité à l’intérieur de l’Université, opposent en général les libertés académiques. Comme si la liberté n’était pas avant tout un exercice de responsabilité. Comme si demander que la distinction soit faite entre propagande idéologique et travail universitaire était une atteinte à la liberté quand elle est au contraire l’exigence qui rend cette liberté opérante. On est une fois de plus dans un processus d’inversion du vocabulaire où le mot liberté ne sert qu’à légitimer la plus vulgaire propagande. L’état de la sociologie en France, victime de cette dérive du travail scientifique vers la propagande idéologique devrait pourtant nous éclairer. Quant aux universitaires, il serait peut-être temps qu’ils veillent aussi sur les libertés académiques en exerçant ce devoir de contrôle et d’exigence qui seul fait la qualité d’une formation universitaire quand le service d’une idéologie contient en germe la mort des libertés réelles. Son but est de fabriquer du consentement, là où l’université porte une exigence de savoir. A confondre les deux démarches, c’est toujours la science et la rigueur que l’on détruit et la propagande que l’on sert. Il est aujourd’hui de l’honneur des universitaires et de l’avenir de l’Université d’en prendre conscience.
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Houria Bouteldja dans ses oeuvres, un florilège de citations pour bien comprendre qui est cette militante indigéniste dont la haine raciste, antisémite et homophobe ne connait guère de bornes.
Dans une interview sur le site du parti des indigènes le 26 juin 2015, elle écrit: « l’idéologie selon laquelle les couples mixtes, la rencontre entre deux cultures, c’est beau, est vraiment pourri » Revendiquer un monde décolonial, entretien avec Houria Bouteldja.
En 2012, elle publiait un tweet disant: « Mohammed Merah, c’est moi »
26 janvier 2015, Moins de 20 jours après le massacre de la rédaction de Charlie hebdo : « J’en veux à Charlie Hebdo de nous faire porter collectivement le si lourd fardeau de son inconsistance. Je leur en veux d’être passé à côté de l’essentiel, sûrement la seule chose qui compte : nous sommes des humains, pas des paillassons. Je leur en veux d’avoir vidé la satire de son sens, de l’avoir dirigée contre des opprimés – ce qui est une forme de sadisme – en lieu et place du pouvoir et des puissants – ce qui est une forme de résistance. « Charb a mené sa rédaction à la mort »
Terminons par celles tirées de son livre, dont le titre donne toute la dimension humaniste de cette personne: « Les Blancs, les Juifs et nous »:
« Quant à nous, l’antisionisme est notre terre d’asile. Sous son haut patronage, nous résistons à l’intégration par l’antisémitisme tout en poursuivant le combat pour la libération des damnés de la Terre. »Bouteldja aime Genet car il a salué la victoire d’Hitler sur la France. « Il y a comme une esthétique dans cette indifférence à Hitler. Elle est vision. Fallait-il être poète pour atteindre cette grâce ? » « J’appartiens à ma famille, à mon clan, à ma race, à l’Algérie, à l’Islam ».
« La blanchité est une forteresse, tout blanc est bâtisseur de cette forteresse » »Si une femme noire est violée par un noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire » »Comme chacun sait, la tarlouze n’est pas tout à fait un homme. Ainsi, l’Arabe qui perd sa puissance virile n’est plus un homme
« Le mâle indigène défendra ses intérêts d’homme. Sa résistance sera implacable : « Nous ne sommes pas des pédés ! »
« Le féminisme fait partie des phénomènes européens exportés »
« Il faudra deviner dans la virilité testostéronée du mâle indigène, la part qui résiste à la domination blanche »
« Jusqu’au début des années 1980, sous les cieux protecteurs de la République française, le sionisme se portait comme un charme et coulait des jours heureux. Il se baladait dans les boulevards »« Le droit du travail est-il universel et intemporel, un passage obligé pour prétendre à la libération, à la dignité et au bien-être ? Je ne crois pas ». « Je n’ai jamais demandé un code du travail. Je n’y ai même jamais pensé. Pour moi, le droit du travail, c’est comme du chocolat, un luxe »