« Nous avons encore de belles choses à apporter au monde, tout un patrimoine à faire partager et un monde commun à reconstruire. »

pas une vague verte, plutôt une vague d’indifférence

Tribunes

Vague verte ? Il y a de quoi rire : dimanche soir tous les politiques en plateau se sont repeint à l’écologie, alors que tout cela n’est que poudre aux yeux.
D’abord parce que les électeurs votent écologistes car c’est un vote sans risque ni engagement, dont ils n’ont pas à rendre compte. Un peu comme voter pour un parti animaliste. Ils votent petits oiseaux et jolies fleurs, cela les met dans le camp du bien. Personne ne les agresse dans les dîners de famille et personne ne leur demande de justifier ce type de vote.
Du coup dès que cela tangue et que la pratique du pouvoir montre la réalité des hommes, les soutiens disparaissent plus vite qu’ils ne sont venus.
Il faut voir aussi si le vote vert, souvent un vote bobo de grande ville où le rapport à la nature est fantasmé et passablement cucul, passe dans la France périphérique. Cela ne parait pas être le cas et devrait calmer les ardeurs de ceux qui veulent deja se convertir à la logorrhée EELV. EELV reste un vote urbain où bien souvent électeurs comme élus ne connaissent pas grand chose à la nature.
Le vote écologiste ne sauvera pas la gauche. Elle devra faire le travail de clarification idéologique qu’elle refuse. En attendant les écolos sont moins une chance pour la planète que pour toute la clique d’extrême-gauche, islamistes, indigénistes, décoloniaux, racistes qui se revendiquent antiracistes…
Pour avoir eu l’occasion de fréquenter leurs leaders au Conseil regional, à de rares exceptions, ils cumulent souvent dogmatisme et incompétence. La gestion désastreuse d’Eric Piolle à Grenoble en est un parfait exemple. Ce qui ne l’a pas empêché de gagner à nouveau ceci dit.
EELV n’est pas un espoir pour l’avenir, ni pour la France, comme LREM c’est un leurre pour la gauche.
En attendant quand l’abstention est au dessus de 60%, c’est là que se situe les attentes (certes déçues) et l’énergie. Savoir quel parti désavoué par plus de 60% des Français est leader dans le partage de la portion congrue n’est guère intéressant, essayer de parler aux 60% qui sont la majorité des Français est au contraire un vrai enjeu.