La moisson de la haine anti-juive semée au nom de la Palestine commence. Une enfant de 12 ans a été violée parce qu’elle était juive. Ses trois agresseurs, du même âge ou à peine plus âgés, ont jugé que se comporter ainsi était normal puisqu’ils avaient affaire à une Juive.
Une question : qui élève ce type de prédateurs, convaincus qu’une fille est leur chose et doit être corrigée si son comportement leur déplait, surtout quand elle est Juive ? Qui pense que le viol est une mesure de rétorsion acceptable surtout s’il s’exerce sur une Juive ?
Il semblerait que l’esprit du Hamas inspire ce type d’action. La violence à l’égard des Juifs a été portée au paroxysme dans la campagne européenne grâce à Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon. Ils ont effacé le crime contre l’humanité commis le 7/10 pour dérouler un récit fictif où les Juifs se comportent en nazi et ont inventé un génocide. Et cette haine a été semée pour un usage de proximité. Elle s’est déjà manifestée dans l’explosion de l’antisemitisme sur notre sol, mais là on assiste à une reprise des codes de la violence islamiste récente : le viol comme arme de guerre. Et oui, pour certains les horreurs commises le 7/10 sont sources d’inspiration et sont parfaitement reproductibles en Europe.
Pour des esprits jeunes, influençables et travaillés par le discours des islamistes et celui de leurs relais et complices, LFI, qu’un pogrom ait été transformé en acte de résistance rend les horreurs commises légitimes.
Or, quelles images étaient parmi les plus marquantes et ont le plus circulé : celles de ces filles au pantalon maculé de sang à force de subir des viols. Cela a excité une partie de la jeunesse de voir qu’il n’y avait plus de limite infranchissable et que l’on pouvait ergoter sur un crime contre l’humanité. Mais pour cette jeunesse-là, dont le fond d’écran est un mélange d’idéologie islamiste et gauchiste, l’excitation ressentie a encore augmenté quand ils ont vu que beaucoup de féministes, notamment les intersectionnelles, cautionnaient ces viols au point de chasser les associations des femmes israéliennes de manifestations sur les violences faites aux femmes.
Le fait que l’antisémitisme soit aujourd’hui porté par la gauche le rend acceptable et décomplexé. Se greffent là-dessus les dégâts que font les fausses accusations de génocide sur la jeunesse communautarisée des quartiers. Ceux-ci n’ont aucun recul ni aucune culture et vivent ce mensonge comme une eschatologie, une lutte du bien contre le mal dans laquelle ils veulent faire leur part. C’est ce qui explique l’explosion des actes anti-Juifs. Ce qui est moins explicable est pourquoi l’Etat fait semblant de n’avoir rien vu et par son attitude envers Israël (voir l’histoire ridicule du salon Eurosatory où il a été désavoué par la justice) alimente les représentations qui nourrissent les passages à l’acte violents.
En attendants qui, parmi les politiciens indignes dont les paroles fausses et enflammées ont créé les représentations et conditions qui ont abouti au viol de cette jeune fille parce qu’elle était juive et pour venger la Palestine, lui demandera pardon ? Personne. Qui modèrera son discours ? Personne. Cette haine qu’ils sèment est rentable électoralement. Elle leur permet de faire un carton plein dans les banlieues islamisées sans détourner d’eux le vote bobo et élitaire de gauche (journalistes, artistes, hauts fonctionnaires…). Et puisque la gauche peut rassembler 25 à 28% des électeurs qui se croient dans le camp du bien même quand elle en arrive à discuter pendant deux jours pour savoir si l’antisémitisme est un problème et même quand elle explique que les tortionnaires du Hamas sont des « résistants », pourquoi se gêner ? Et pourquoi travailler sur ces questions alors que socialistes et écologistes sont prêts à signer des accords où la question de l’antisémitisme est évacuée en deux lignes au bénéfice de la dénonciation du blasphème contre l’islam (islamophobie) ?
J’ai honte d’avoir pu fréquenter ces gens prêts à sacrifier certains de leurs compatriotes juste pour leur gamelle. Mais j’ai honte aussi pour ceux qui votent pour eux et ferment ainsi les yeux sur les conséquences de l’irresponsabilité de leurs élus.
Une gamine de 12 ans a payé le prix de ces lâchetés. De cette lâcheté qu’a choisi de cautionner le nouveau Front populaire. Et cela personne ne peut le réparer.
Extrait de l’article du Parisien :
« Lors de leurs auditions, les mineurs auraient reconnu les faits, affirmant avoir agi par vengeance. Selon nos informations, l’ancien petit ami aurait déclaré être en colère parce que la victime lui aurait caché sa religion juive. Dans son téléphone portable, les enquêteurs auraient retrouvé des propos et des images antisémites, notamment celle d’un drapeau israélien brûlé. Un deuxième mineur aurait confié aux policiers avoir frappé la jeune fille au motif qu’elle aurait eu de mauvaises paroles à propos de la Palestine. »