Le PS est en passe de mettre ses pas dans ceux du PC avec à terme le même avenir électoral.
À la fin, la performance de Hamon est une victoire à la Pyrrhus. Si elle se confirmait, elle sonnerait la domination des clientélistes et des islamoserviles sous couvert de désir de gauche et de justice sociale et de cela, le PS ne se remettrait pas.
La victoire de Valls permettrait de réaffirmer l’existence d’une gauche républicaine dont on se demande si elle existe encore. Cette gauche républicaine doit à terme proposer à côté d’une ligne libérale, une ligne plus sociale, sans cela elle faillira aussi.
Le rejet de la politique du quinquennat de François Hollande aura lourdement pesé sur cette primaire et cela se comprend. La loyauté de Valls l’aura condamné à incarner une politique honnie et aura jeté le doute sur sa capacité à traduire dans les faits sa fermeté laïque et républicaine.
Pourtant au deuxième tour je retournerai voter pour Valls car il y a bien deux gauches irréconciliables et celle qui est prête à brader la laïcité et la République pour s’allier sur les territoires avec les représentants de l’Islam politique, non par conviction mais par clientélisme, n’est et ne sera jamais la mienne.