« Nos idéaux humanistes sont beaux, soyons-en fiers et remettons à leur place ceux qui n’ont que la domination comme façon d’être au monde. »

Nathalie Loiseau, un condensé de LREM

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Madame Loiseau est très représentative de LREM. Elle se dit féministe et en même temps elle défend le voile en oubliant au passage sa signification : impureté et infériorité de la femme.

Incapable de porter une vision et un projet politique, elle appelle à faire barrage à l’extrême-droite au nom du « progressisme » et en même temps doit confesser des appartenances de jeunesse bien singulières.

La dame n’a pas l’air d’être étouffée par la rigueur ni par l’honnêteté intellectuelle d’ailleurs. Car si on peut admettre l’erreur de jeunesse, il est plus difficile de croire que l’étudiante en sciences-politiques qu’elle était, ignorait où elle mettait les pieds. Du coup, on a une fois de plus et une fois encore l’impression d’être pris pour des imbéciles par un pouvoir qui pourtant ne brille pas par ses réalisations. Or, si dans certains cas la récurrence produit l’acceptation, dans d’autres elle ne fait grandir que le rejet.

Ici, ce qui ressemble de moins en moins à un gouvernement et à un parti et de plus à une bande et à une tribu parait n’être uni plus que par une seule chose, un mépris de plus en plus visible de son propre peuple et une incapacité à donner du sens à leurs actions comme à leurs projets.

Le RN n’a même plus besoin de faire campagne. Il se contente d’attendre que les erreurs et l’arrogance du pouvoir lui rabatte des électeurs. Dans tout ce fatras, rien ni personne pour parler d’Europe, alors même que la paix parait à nouveau un bien précieux parce que menacé. L’Europe de la concurrence économique et de l’ingérence sociétale est détestée, mais il n’y a personne pour reparler de coopération économique et de politiques communes, personne pour refuser la dérive multiculturaliste et proposer une Europe qui respecte la souveraineté des pays, leurs moeurs et leur culture.

L’Europe est faible et incapable d’être une protection vis à vis de l’extérieur et elle se permet d’intervenir au nom d’un droit de l’hommisme contestable sur le fonctionnement de nos pays démocratiques alors qu’elle n’est même pas capable d’être une puissance diplomatique et militaire.

Jamais on n’a eu autant besoin de réfléchir à ce que pourrait être une autre Europe et avec qui la reconstruire et pourtant on n’entend que du verbiage. Entre ceux qui « sautent sur leur chaise comme des cabris en criant l’Europe ! L’Europe !  » Et ceux qui pensent Frexit sans l’assumer, on aurait bien besoin d’hommes d’état et de visionnaires.